Abrazo

…Et l’étreinte vient. Forcément fusionnelle. De s’être longtemps retenus. D’une célébration, tout à la fois d’attente et de crispations, de délivrance et de joie, de bras qui s’étaient oubliés – ce qui est facilement compréhensible s’agissant de nos ancêtres… Nous avons l’avantage d’avoir pris notre destin, à bras-le-corps. D’un William Webb Ellis, « avec un parfait mépris pour les règles de football, tel que joué à … Continuer de lire Abrazo

A-brazo…

  L’extrême pudeur des footballeurs. Bien coiffés, peignés. Une footballeur-touch, du « porter haut ». Pas forcément chic, mais haut. Comme on dit d’une défense, en avançant… Depuis les bas, qui vont jusqu’à couvrir les genoux ;  pour peu que des sous-shorts descendent, les jambes sont cachées. C’est-à-dire qu’on ne saurait les voir. Lorsqu’il s’agit de se tenir, les joueurs ne donnent pas l’impression d’un bloc. Au … Continuer de lire A-brazo…

Sans mesure

Ce dimanche matin. Du soleil, pas de pluie. Un thermomètre qui indique clairement, qu’il restera sous la couette. Parce qu’en peu de temps, les épaules nues figurent davantage le « plaqué » que le « plaqueur »… Le « plaqueur » ; celui dont on exige qu’il ait les épaules en feu. Pour étreindre l’humanité tout entière. Mais c’est un autre propos. Quatre degrés au-dessus de zéro. C’est peu, mais les … Continuer de lire Sans mesure

Linge

Passe par plusieurs états. Doux, propre, sale. Passe et repassé. En pince pour des petites créatures de bois, ou de plastique, qui l’agitent d’une coquine façon. Le soleil ou le vent ne sont qu’un prétexte. S’agiter en ayant l’impression de flotter, sentir bon le sable chaud ; mais surtout, jouir d’une suspension qui ne prive pas…   Continuer de lire Linge

Lafond s’en mêle encore…

« …Moi je crois qu’un matin, un matin, la fenêtre va s’ouvrir et le soleil va rentrer dans ce vestiaire… » Oui, assurément. Les incantations de Lafond, cette intuition exacerbée et son esprit critique- toujours dirigé contre les mêmes…-sont un régal. Le tout ponctué de ses inspirations puissantes, qui font se gonfler la chemise, bras croisés devant la poitrine, comme un coq prêt à en découdre. Juste … Continuer de lire Lafond s’en mêle encore…

Dimanche au café…Athletico 2…

Du café du dimanche matin. Celui de ceux qui traînent.  Pas pressés de commencer. De ceux qui se sont avancés. Rapides, davantage que lève-tôt. Surtout s’il s’agit de ne pas commencer. De commencer sans être soumis. A horaires. A être. A faire. A dire. A sourire. A moucher son nez, doucement. Comme s’il agissait de respirer, d’expectorer, d’éternuer « léger ». Sans se lâcher. Ne pas faire … Continuer de lire Dimanche au café…Athletico 2…

Le Temps (3)

  Plus envie de trait plein De pointillés plutôt Avec la possibilité De dépasser Sans me presser Sans te bousculer Par l’un ou l’autre Des côtés. Plus envie de danser D’être avec Pas davantage que d’être contre Quoique « contre », « tout contre » Ouiiiiii avec plaisir, alors ! Plus envie de permanence De présence présente Plutôt de moments Et d’autres Sans aspirer A un plus large horizon. … Continuer de lire Le Temps (3)

Le Temps (2)

Il est le plaisir du moment Du jour, du présent Ce temps qui s’écoule De repères en abysses Ce flux que l’on peut toucher, serrer, comprimer Même s’il réussit à s’échapper En petites doses De cuillerées à café Continuant de couler en rond Par paquets de soixante et de cinq Pour des mesures à douze cordes Dont les guitares raffolent Et qu’elles nomment  » Chœur » … Continuer de lire Le Temps (2)

Le Temps (1)

D’un jour sans D’un jour avec D’office pour honorer, se retrouver, s’assembler D’un jour dernier D’un jour qui autorise à traîner Repoussant ses limites ridicules Ses minuscules qui comptent ; Des secondes, des minutes, des heures… Des instants qu’on mesure, En unités de valeur Sans valeur, Sans prise… De quelque chose qui s’enfuit Dés aprés l’étreinte, De nos mains qui nous trahissent Allègrement Et qui … Continuer de lire Le Temps (1)

Le monde à l’envers

Bien fait pour ces salauds de pauvres. Ces retraités à 1500 balles qui sont riches à crever et qui d’ailleurs vont en crever. Tout ce peuple de laborieux, qui se voulaient heureux, pour finir d’aller « se la couler douce » dans des maisons de retraite. « Des maisons de retraite », aprés « des maisons de joie », « des maisons closes ». Des maisons de joie, closes. Forcloses. « Depuis environ 25 … Continuer de lire Le monde à l’envers