« Amis basques »…

Ce qu’il y a de bien avec Jean-Baptiste Lafond, c’est qu’il parle. Beaucoup. Souvent. Même ses silences, bras croisés, sans argument, sont amusants.

Il parle. Il est payé pour cela. De temps en temps, il feint d’être libre, de prendre des risques. Comme s’il pouvait taper dans le Rugby et le Top 14 , comme il ne serait lié à aucune des parties prenantes . La vérité est un peu différente. Ne serait-ce qu’eu égard à la quantité innombrable d’amis de « Jean-Ba »…Ami du président de Toulon, de l’entraîneur principal de Toulon. Ami du Stade et du jeu Toulousain, pas forcément ami de Novès, ami de Brunel, ami de Laporte, ami d’un jour…

Ancien joueur du Racing, futur ami du président du club Francilien. Sans doute touché par le clin d’œil des Racingmen faisant leur entrée à San Mamés, une boina* sur la tête. Difficile à ce moment-là, de distinguer ce qui relève de l’opportunisme-San Mamès étant ce jour-là davantage peuplé d’Irlandais- d’un clin d’œil historique, en forme de défi…Perdu cette fois.

Chroniqueur éclairé (?!), il intervient ce jour pour évoquer une union Biarritz-Bayonne. Je ne saurai lui reprocher sa géométrie variable et son opposition passée à la fusion Stade Français, Racing. A tout le moins, l’ex-relanceur n’est pas dogmatique. Sans doute, a-t-il ici aussi, d’innombrables amis. Ceux qui ont des sous, un jour, pour aller seul, en manque, le lendemain, pensent à s’associer. Ceux qui savent et qui dirigent les clubs basques, à bord de navires indépendants des structures-clubs. Une association par-ci, un fonds de placement par-là.

Ultime précision, le vocable « amis » se traduit en basque par… »lagunak »*.

« Amis » avez-vous dit ?!…

Agur

 

boina : béret, en 1987 les Racingmen entrent à Saint-Léon (désormais Jean Dauger) un béret sur la tête

ABLagunak : groupe d’actionnaires de l’Aviron Bayonnais